Interview #2 – AMEC
SMIDE
– Comment pouvez-vous nous décrire l’activité d’AMEC et son infrastructure ?AMEC : Fondé en 1995, AMEC Usinage produit, pour le compte de ses clients manufacturiers, de petites et moyennes pièces usinées, incluent celles de nature hautement complexe et ce, en conformité avec nos processus éprouvés d’assurance-qualité ainsi que notre rigoureuse planification permettant, entre autre de diminuer les délais pour la livraison. Depuis les premières jours de la fondation d’AMEC Usinage opère ses installations de 20,000 pieds carré au coeur du Parc Industriel François-Leclerc, à Québec. Depuis les années, AMEC Usinage a su s’imposer dans les secteurs de la haute technologie et de la performance continue, en partie grâce à sa vision stratégique axée sur la qualité totale et le service qui mènent à la satisfaction de sa clientèle. (visitez le blog d’Amec pour plus de détails concernant l’historique d’AMEC Usinage).
SMIDE – Quels sont les éléments différenciateurs d’AMEC sur un marché ultra concurrentiel comme le marché Nord Américain ?
AMEC : Le marché Nord Américain est un marché très concurrentiel. C’est pourquoi, AMEC Usinage s’efforce de garder un parc machine jeune, à la fine pointe de la technologie pour toujours rester parmi l’un des meilleurs dans le marché. Aussi, AMEC se démarque par la précision, la qualité et l’esthètique de ces pièces avec un système de gestion de la qualité très efficace qui permet de fournir à ses clients des produits conformes à leurs attentes avec une finition excellente. De plus, AMEC offre à ses clients un service à la clientèle personnalisé et rapide pour répondre à leurs besoins et demandes. Tous ces points font d’AMEC Usinage un partenaire de confiance dans son domaine.
SMIDE – Machines traditionnelles, machines à commandes numériques, qu’elles sont vos applications industrielles de ces différentes technologies ?
AMEC : AMEC concentre sa production sur des petites et moyennes pièces précises donc, nos machines sont principalement des machines à contrôles numériques (miling, tour, décolletage (Swiss Turn)). Le parc machine contient également deux machines conventionnelles servant à des projets internes seulement (conception d’outils d’usinages, réparations …). Pour ce qui est du système de mesure, AMEC Usinage travaille avec le système de mesure anglais ainsi qu’avec celui métrique. Donc, AMEC peut s’adapter aux besoins de chaque client.
SMIDE – Quelles sont les formations recherchées pour l’industrie de l’usinage de précision au Canada ?
AMEC : Au Canada, il existe plusieurs formations et cours concernant l’usinage numérique et conventionnel. Ces formation sont en générales, très bonnes et complètes. Par contre, il n’existe pas ou peu de formation pour le micromachinage (décolletage ou Swiss Turn). Cela cause problème lorsque nous devons obtenir une formation ou des informations précises en décolletage (Swiss Turn). Nous devons alors faire affaire avec les pays Européens et Français qui, selon nous, sont beaucoup plus évolués et avancés que le Canada dans cette spécialisation.
SMIDE – Comment avez-vous découvert Le Blog de Smide ?
AMEC : AMEC Usinage inc, a un site Internet bâti sous forme de blogue (amecusinage.com) comme celui de Smide. Alors, en cherchant sur Internet des blogues concernant l’usinage, nous avons trouvé le site Internet de Smide qui est très intéressant. Ensuite, nous avons pris contact avec vous et voici le résultat de ces démarches !
SMIDE : Peut-on croire qu’il puisse exister une synergie entre l’usinage de pécision Canadien et l’usinage Français ?
AMEC : Oui, certainement. Le marché Français est selon nous, en avance par rapport au marché Canadien au niveau des nouvelles technologies par exemple, au niveau du décolletage (Swiss Turn). Cela peut être très utile lors de collaborations dans un projet. Chaque entreprise a alors sa spécialisation et peut par le fait même, répondre à plus de besoins. Nous croyons que le marché Français est accessible pour le Canada et vice versa. Tous deux gagneraient beaucoup dans ce genre de collaboration outre-mer et ce, à tous les niveaux (transport accessible, langue identique, valeur du dollar canadien versus celle de l’Euro, conseils sur les nouvelles technologies …). Alors, une synergie entre l’usinage de précision canadien et français serait très favorables pour tous !
Merci pour cette introspection fort instructive dans le monde de l’usinage, à l’autre bout de l’Atlantique!
@ Claude – You’r wellcom